LE CLIC DU DESTIN
Les histoires d’amour finissent mal en général…
Pourtant, le destin peut en décider tout autrement. Jacqueline Boyé, dans ce nouveau roman, qui explore le labyrinthe du sentiment amoureux, s’inspire d’une histoire authentique et prouve ainsi que la vérité dépasse la fiction.
Si l’homme cherche à approfondir le mystère de la vie il aura toujours à creuser, alors, faisons confiance, acceptons les événements comme ils viennent. Cependant nous sommes responsables de nos attitudes, de nos actes et de nos pensées. Si nous sommes souvent déçus, si le désespoir, la fatigue, la dépression nous guettent attention ! Réfléchissons ! Ce n’est pas un hasard.
C’est nous-mêmes qui créons le chemin de notre vie.
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Si l’homme cherche à approfondir le mystère de la vie il aura toujours à creuser, alors, faisons confiance, acceptons les événements comme ils viennent. Cependant nous sommes responsables de nos attitudes, de nos actes et de nos pensées. Si nous sommes souvent déçus, si le désespoir, la fatigue, la dépression nous guettent attention ! Réfléchissons ! Ce n’est pas un hasard. C’est nous-mêmes qui créons le chemin de notre vie. Je sais. C’est facile à dire. Pourquoi la guerre existe ? Pourquoi les douleurs, la souffrance, la haine, la jalousie, les deuils règnent-ils sur la terre ? Il y a une explication pour toute chose. Il nous manque simplement l’essentiel pour comprendre, et c’est cet essentiel qui nous permet d’avancer. L’humain possède un Esprit. Oui ! Un Esprit. Un être normal éprouve toujours à l’enfance, ou parfois plus tard à l’adolescence, le besoin de savoir qui il est. Il commence à se poser des questions existentielles : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Les « pourquoi » affluent à ses lèvres sans obtenir de réponse, mais il est trop petit pour comprendre. Il pose ces questions aux adultes qui sont le plus souvent impuissants à répondre parce qu’ils n’ont pas approfondi ce problème existentiel, donc l’enfant garde pour lui ces questions fondamentales et s’en remet à sa famille qui le couvre de tendresse. Seulement ce n’est pas suffisant. Ces questions reviendront toujours au fil de sa vie et les épreuves s’abattront sur lui sans qu’il en comprenne le sens, d’où la révolte, le désespoir, le suicide parfois. Il manque donc à l’homme ce que certains nommeront par exemple l’esprit, c’est-à-dire une autre dimension de l’existence, un quelque chose de subtil auquel s’accrocher. Valeurs morales pour certains, valeurs spirituelles pour les autres, qu’importe pourvu que nous soyons conscients de cette quête invisible qui n’est autre qu’une recherche intérieure pour nous délivrer du néant. Sans bouée de sauvetage l’homme sombre, s’écroule, meurt. S’il trouve une assise, ne serait-ce qu’une explication plausible plus ou moins riche de sens dans sa recherche il peut se faire douce violence et remonter à la surface. Le temps ensuite atténuera souffrance et douleur, mais surtout il doit prendre conscience qu’il existe une explication aux événements de sa vie. Nous ne la connaitrons jamais puisque c’est l’immense, l’éternelle recherche existentielle des humains, mais on peut s’approcher d’une source d’eau vive, percevoir par exemple une éclaircie, ressentir une ouverture ou prendre une bouffée d’oxygène par le moyen d’une intuition, un pressentiment, une grâce qui démontrent qu’il existe autre chose que le matériel. Les Orientaux croient à la réincarnation. Cela, en effet, peut donner une explication simple mais valable sur le propre chemin que chacun doit gravir.
L’histoire que le lecteur va lire est une belle romance qui donne à réfléchir sur la façon de concevoir sa propre vie. Elle est nuancée de couleurs gaies, parfois tristes, à l’image d’un ciel bleu lavande, gris ou noir selon la conséquence des pensées et des actes recueillis, soit dans une autre existence, soit dans l’existence actuelle. Ce n’est pas vrai s’insurgeront certains, d’autres laisseront ces affirmations dans le vague, d’autres encore, sûrs d’eux, approuveront. Seuls, l’expérience et l’avenir, tôt ou tard, démontreront par une immuable logique le résultat qui en découlera.
Je laisse le soin aux lecteurs de s’en rendre compte par eux-mêmes.
Olivier Demonfray naquit à Angers le 12 septembre 1943. Sa mère avait épousé en 1942 un professeur agrégé de Droit de la faculté de Marseille, le plus jeune étudiant de sa promotion. Olivier naissait dans un contexte particulier à une époque troublée de l’histoire puisque la France subissait de plein fouet l’occupation allemande. Son enfance ne fut pas des plus heureuses, ni des plus malheureuses. Ses parents divorcés, il alla vivre avec son père, mais son plus grand bonheur fut d’être élevé par sa grand-mère paternelle, Cécile Demonfray, connue à l’époque pour son extraordinaire dévouement auprès des blessés de la guerre de 40. Commença alors entre eux un sentiment affectif très fort qui évolua au fil des ans, notamment dans les domaines humanitaires, culturels et spirituels.
Il fit ses études à Albi, une agréable ville du Tarn, dans un collège privé très réputé pour son enseignement à la fois sévère et de haut niveau dirigé par les jésuites dont la méthode éducative eut sur lui une influence majeure. Lorsqu’il quitta ce collège, il eut une solide formation sur le plan psychologique des stratégies d’action et une assise inébranlable en Dieu. Et puis et surtout sa grand-mère veillait tendrement sur lui. Grâce à son amour et à leurs conversations, Cécile voyant en lui un terrain spirituel favorable jugea le moment opportun de lui délivrer un message très important qu’elle avait reçu en rêve une nuit : son petit-fils suivrait plus tard les traces de son père et deviendrait un des plus grands avocats internationaux de France. Il suivit les préceptes de sa grand-mère, travailla beaucoup. Privé de la présence quotidienne de sa mère dont il gardait le secret, il décida de s’engager dans une action spirituelle et de défendre la veuve et l’orphelin. Il y trouva le sens de sa vie, qui ne le quitta jamais.
Le temps passa…
Malgré le bouleversement du monde, quelque part en France, en 1962, un petit être effrayé, flétri, recroquevillé, venait de montrer le bout de son nez et offrait son premier cri à la vie.
Il ne savait pas que le général De Gaulle était au pouvoir de la France, et venait d’éviter un attentat au petit Clamart avec Yvonne, son épouse. C’était la fin de la guerre en Algérie. Les accords d’Evian la reconnaissaient indépendante. C’était le début d’un déferlement de « pieds-noirs » en Métropole. Terrible époque. La cruauté des hommes était sans limite. Ben Bella prenait les rennes.
Le froid sévissait. Le vent atteignait la tour Eiffel à cent cinquante kilomètres à l’heure. Tornades dans le nord, bords de mer dévastés, digues emportées par les vagues, maisons immergées… C’était la désolation.