SPIRITUS MUNDI
Dans cette suite du roman Pax mundi !, la dimension symbolique, philosophique, voire philosophale, transforme l’aventure en authentique Initiation.
L'HISTOIRE :
Henry se remémore les épreuves vécues pour récupérer le Secret. Il est dans l’attente de sa formation permise grâce au retour du Sage.
Dans cette suite du roman Pax mundi !, la dimension symbolique, philosophique, voire philosophale, transforme l’aventure en authentique Initiation.
De l’alchimie au livre astral ; des Traditions égyptiennes aux esséniennes ; de la chevalerie éternelle au Graal ; de l’Agartha à l’Atlantide ; la Connaissance éparpillée reprend forme en métamorphosant Henry en Héros dans la lignée de ceux qui illustrèrent les épopées antiques.
Donnant sens à une incarnation, le dépassement de soi au service de l’Humanité rend ce roman exaltant tout en nous décrivant charitablement les Arcanes de l’Hermétisme que l’auteur chérit particulièrement.
LES PREMIERES PAGES :
Paris – Dix-sept ans plus tard
En cette belle journée d’été, Henry profite de la grande terrasse de son appartement parisien de la rue de Valois donnant sur les jardins du Palais Royal. Allongé sur une méridienne, il savoure sans modération ce moment de détente qu’il affectionne tant. Enivré du parfum des lys blancs et des roses rouges – ses fleurs préférées – il s’échappe dans ses rêveries enchantées bercées par la musique hypnotique du Boléro de Ravel.
« Patience, cher Henry. Patience ». Voilà les mots du Sage qui résonnent sans cesse dans sa tête comme un mantra indélébile et obsessionnel.
Comment oublier toutes les aventures rocambolesques qui lui sont arrivées jadis ? Ce n’est pas possible. Et surtout, il n’en a pas le droit. Il a fait un serment. Toutefois, il reste toujours les sempiternels « pourquoi » qui n’ont pas, à ce jour, de réponses probantes.
Comme marqué au fer rouge, il se remémore parfaitement les conversations qu’il a eues avec le Sage. Il appartient à une fraternité venue d’un autre monde ou d’un autre plan. Après autorisation spéciale, lui et ses autres frères-gardiens sont exceptionnellement intervenus dans ce monde pour corriger une erreur et donner un coup de pouce au Destin.
Depuis plusieurs milliers d’années, il y avait sur Terre un moyen d’accéder à d’autres dimensions, de voyager d’un monde à l’autre dans le passé comme dans le futur. Ces « passages » étaient naturels. La chute successive des peuples et l’involution de l’Humanité avaient rendu impossible l’utilisation de ces « portes » et en avaient détruit la quasi-totalité. Cependant, il en restait une. Elle se trouvait en France depuis plus de deux mille ans, cachée par une fraternité secrète. Une chaîne ininterrompue de compagnons-gardiens veillait sur ce secret. En 1825, le compagnon-gardien de l’époque avait initialement trouvé un doreur sur bois préparant le carrosse royal pour le couronnement et le sacre du roi Charles X à Reims comme nouveau maître potentiel de cette chaîne afin d’en assurer la continuité. Malheureusement, il n’a pas réussi toutes les épreuves ; son processus d’évolution n’était pas complètement abouti pour en être digne. L’occasion pour le compagnon-gardien comme pour l’impétrant ne se présenta qu’une seule fois ; c’est le principe de la succession. Alors, manque de discernement ou influences néfastes des récents événements politiques en France, toujours est-il que la transmission s’est arrêtée nette. La « porte » spatio-temporelle a définitivement disparu, et c’était plus que dommageable pour le devenir de la Terre. Les deux cents ans suivants ont montré, avec son cortège d’événements dramatiques et horribles, l’involution de la race humaine. Il fallait absolument y remédier. C’est pourquoi, les Sages ont décidé, au vu du chemin de vie exceptionnel d’Henry dans son siècle, de sa future renaissance spirituelle et de sa prédestination, de le propulser en 1825 dans le corps du doreur pour corriger cette erreur et réussir ainsi la transmission.