Vrai, faux ou comédie ?
Ce roman de Jacqueline Boyé est la suite de "Pardon de ne pas t’avoir désirée."
Ce roman est la suite de Pardon de ne pas t’avoir désirée.
La vie est un tissu de signes invisibles. Ils émanent toujours d’une cause, qu'elle soit merveilleuse ou cruelle. Peu importe son degré, elle s’impose et l’homme subit, tôt ou tard, ses conséquences. Les causes profondes sont toujours là, prêtes à ressurgir à tout moment, dans ce court passage qui s’appelle la vie.
Un pacte d'amitié concluant une affaire des plus complexes... Des couples croyant avoir définitivement enfoui et effacé leur faute... Faiblesse, lâcheté, apathie n’ont pas encore atteint leur paroxysme...
Jacqueline Boyé n’en finit pas d’explorer le labyrinthe des passions humaines...
"L’accumulation de secrets de polichinelle engendre des situations que Jacqueline Boyé a le don de faire exploser, en laissant craindre le pire alors que, comme d’habitude, elle vient à bout des pires turpitudes. "
La dépêche du Midi
Résumé du tome précédent. [1]
Ont été évoqués les problèmes conjugaux du docteur Antoine Passerant : son épouse Laure a entretenu dans le temps une brève liaison avec Victor Debeaumont, un de ses patients, ce qui a déclenché chez lui une violente crise de jalousie. De plus, Laure se découvre enceinte. Qui est le père ? Pour se venger, il a prétendu que Victor était atteint d’une grave maladie qui le condamnait à brève échéance. Ce faux diagnostic a entrainé une vive polémique qui mettait en cause les capacités du docteur Passerant. Bouleversé par tous ces événements, torturé par sa conscience, ce dernier n’a d’autre ressource que de disparaître en se retirant dans un monastère avant d’être recueilli et de vivre avec des S D F, sous un pont. Au bout de quelques mois, la sœur de Laure ayant eu vent de sa présence dans un village perdu au fond de la région lotoise, le reconnait sur les marches d’une église. Elle lui apprend la naissance de Claire-Charlotte qui, sans aucun doute, est sa véritable fille. La ressemblance est indéniable.
Personnages du roman.
Prune : Fille biologique de Victor Debeaumont déjà marié avec Jeanne.
André et Arlette Altier : Parents adoptifs de Prune.
Arlette Altier et Laure Passerant ont eu dans leur jeunesse une aventure sentimentale avec Victor Debeaumont. Bien des années plus tard, ironie du sort ! Le destin les réunit tous.
Pourquoi ?
La vie est riche de signes invisibles. Ils découlent toujours d’une cause fût-elle neutre, belle, merveil-leuse ou triste, grave, cruelle. Peu importe le degré, elle s’impose et l’homme subit, tôt ou tard, ses conséquences. Les causes sont toujours là, dans ce court passage qui s’appelle la vie. La naissance de Claire-Charlotte en fut un exemple parfait. Chez l’homme équilibré la conscience parle. Il peut toujours remédier à ses erreurs ne serait-ce que par la repentance ou le pardon selon la situation. C’est exactement ce qui se passa chez ces trois couples : Passerant-Debeaumont-Altier. Bien plus tard, par amour pour leurs filles aucun d’entre eux ne revendiqua un quelconque pouvoir ni ne suscita de la jalousie excepté une incommensurable surprise qui les a tous laissés hébétés devant un destin stupéfiant.
Depuis, la vie est passée mais aucun n’a oublié la trace de ses erreurs.
Ce 15 août signerait (définitivement… ou pas !) le pacte d’une amitié « spéciale » concluant une affaire des plus complexes. Ces couples, croyant avoir définitivement clôturé leur faute en reconnaissant faiblesse, lâcheté, apathie, n’avaient pas encore atteint le paroxysme : une hallucinante surprise se profilant à l’horizon risquait de les anéantir et… pire encore !
[1] Ce roman est la suite de «Pardon de ne pas t’avoir désirée.», Jean-Marc Savary éditeur 2023.