GAINSBOUM
GAINSBOUM : Ami de Serge GAINSBOURG, Robert Pico dresse le portrait de son père, Joseph Ginsburg, et révèle l’initiation aux arts du futur chanteur.
Robert Pico dédicace GAINSBOUM à la libraire "La femme renard" (photo de la Dépêche du Midi)
Michel DRUCKER présente GAINSBOUM dans VIVEMENT DIMANCHE !
LE COUP DE COEUR DANS LE MAGAZINE OCCITANIE DE LA DEPECHE DU MIDI
Article pleine page de LA DEPECHE DU MIDI
C’est un bouquin pas dégueu que nous propose le p’tit gars Pico.
L’histoire d’un mec d’Ukraine, papa du célèbre Gainsbourg !
Serge l’appelait affectueusement “Gainsboum”, parce qu’au piano - disait-il - il faisait …
“BOUM !”
Le p’tit Pico, chanteur chez “Vogue”, sillonnait les 45 tours et les années 60 avec son pote Gainsbourg. Il a rencontré Joseph Ginsburg, et il nous narre la vie du juif Ukrainien émigré à Paris, Pygmalion de son fils, tout en nous révélant un Gainsbourg jeune, insolite et méconnu…
Affirmatif !
ROBERT PICO :
Ami de Serge GAINSBOURG, Robert Pico dresse le portrait de son père, Joseph Ginsburg, et révèle l’initiation aux arts du futur chanteur.
De l’Ukraine à Paris, le « boum » du piano résonnera tout au long d’une carrière exceptionnelle…
Partageant sa vie entre la Louisiane et Montauban, Robert PICO a vécu sept ans dans le show-biz à Paris. Auteur-compositeur-interprète, il a enregistré huit disques vinyle 45-tours : Pathé, Vogue, RCA. Il a obtenu le « Grand Prix de la Sacem » pour sa chanson La valse de Chopin.
Il a poursuivi une carrière d’écrivain avec une vingtaine de titres publiés chez Denoël, le Rocher, Arléa… etc.
EXTRAIT :
En plein sous le décalage aurore, nous ne nous étions pas couchés de la nuit. Nous sortions directement de chez “Régine”, où nous avions bringué en belles compagnies anglaises.
“Papa est le fils que j’aurais voulu avoir !”, m’avait-il dit alors que, barbe naissante, lunettes noires sur le nez, nous prenions notre café-crème à la terrasse ensoleillée d’un bistrot de la Porte Dorée.
—Tu lui causes comme ça à ton crabe ?
—En trente-huit balais, c’était la première fois qu’il m’a foutu une avoinée. “Trou du cul”, ça m’avait échappé. D’habitude il est doux et patient de nature, Papa. Mais hier, surpris par ma réponse - nous parlions de l’égalité entre les hommes -, je lui ai chatouillé le tempérament et, soudain, dans sa tête, un fusible a sauté !”
Particulièrement détendu et en veine de confidences, Serge m’avait parlé de Joseph, son père.
“Incontestablement, il est le mec de ma vie. Chaque homme peut être père ; la difficulté, c’est de devenir papa, et lui, il est mon Pygmalion, notre patriarche, au sens biblique du terme, et je suis en quelque sorte sa création, sa Galatée, dont il est tombé amoureux.