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ENOCH

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ENOCH
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Cals Michel Cals Michel

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A la manière d'un Candide, ce livre de voyage, semé de rencontres singulières et d'embûches, conduira le héros vers une étrange révélation dans laquelle la prophétie inaugurale trouvera une étonnante issue.

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Description détaillée

L'HISTOIRE :

2084. Le monde est effondré.

Guerre nucléaire ? Pandémie ?  Cataclysme ? 

Ultime choc des civilisations ?

Dans un coin reculé de la Montagne Noire, une petite secte, adepte d'un livre apocryphe de la Bible, cherche à  survivre. Enoch, l'un d'eux, qui porte le nom de leur prophète, va devoir se lancer dans un périlleux périple pour retrouver Rachel, sa jeune sœur, enlevée par une bande de rôdeurs semant la terreur à travers le pays.

A la manière d'un Candide, ce livre de voyage, semé de rencontres singulières et d'embûches, conduira le héros vers une étrange révélation dans laquelle la prophétie inaugurale trouvera une étonnante issue.  

Michel Cals dans le journal d'ici

LE JOURNAL D'ICI - Tarn et Lauragais
 
Son dernier roman propulse notre terroir en 2084
Michel Cals vient de publier son dernier roman, Enoch. L'histoire se déroule en 2084, clin d'œil à 1984 de Georges Orwell, mais reste ancrée entre Vabre, Lacaune et la montagne. Quand on lit l'ouvrage, on pense au Candide de Voltaire, car il fait passer toute une réflexion sur notre civilisation d'aujourd'hui.
«Le monde est effondré. À Bourion (quartier de Vabre), une communauté s'est installée. L'idéologie en est stricte, survivaliste. La région grouille de bandes organisées sans règles ni lois. Le jeune Enoch, qui appartient à la communauté, va se lancer dans un long périple pour retrouver sa sœur enlevée.» On découvre alors une vision du monde et de ses jeux d'alliances, jusqu'au renversement complet de la situation. «C'est le livre que j'ai écrit avec le plus de jubilation», confie l'auteur. Ça se sent. Passée la première page, on ne s'arrête qu'une fois la dernière tournée.
 
LA DEPECHE DU MIDI
 
article de la dépêche du midi concernant le roman Enoch
 
 
"Michel Cals dans une écriture jubilatoire et pleine de surprises démontre que l'homme, une fois les lois et l'autorité disparues, devient petit à petit un fauve incontrôlable."
La Dépêche du Midi.
 
article de presse concernant le roman ENOCH de Michel CALS

LES PREMIERES PAGES :

Je m'appelle Enoch. Je suis le fils de Samuel Corbière et de Marie Loup. Je suis né il y a trente-trois ans, au lieu-dit Bourion de Vabre, province d'Occitanie, République de France, dans l'Etat fédéral de l'Europe unie. Je consigne ces données par simple routine, conscient que  ce genre de précision,  quant à l'état-civil,  n'a  désormais plus guère d'importance ni de sens.

Depuis des jours, tellement de jours que faute  de les avoir notés,  j'en ai perdu le compte,  je suis le dernier représentant de ma communauté et l'un des derniers peut-être des êtres humains encore en vie dans cette partie du territoire. Peut-être en existe-t-il d'autres ailleurs, plus loin, hors de cette montagne, dans d'autres districts, d'autres contrées, d'autres états, d'autres continents.  Qui sait ?  A dire vrai je n'en sais rien et,  n'ayant plus désormais aucun moyen de le savoir, que m'importe ! Car ma résolution est prise. Elle est irrévocable. Je ne partirai plus d'ici comme il m'a été donné de le faire, la dernière fois, il y a près de cinq ans, avant de revenir. Car cette fois, j'ai pris la décision de demeurer. Demeurer ici, au cœur de ma forêt, au sein de ma montagne, là où l'Eternel m'a fait naître, là où l'Eternel m'a ramené et viendra me chercher. Demeurer jusqu'au bout, demeurer pour l'attendre. Qu'Il vienne ! qu'Il vienne enfin me trouver et me prendre comme il est dit dans l'Ecriture, afin de m'élever pour m'établir  auprès de lui ! Je suis donc revenu pour accomplir la prophétie. Je ne sais pas quand, ni comment. Je ne sais pas non plus s'il me fera un signe, s'il m'enverra un messager ou le  coursier ailé du paradis. S'il choisira de se manifester pour m'annoncer l'heure et le jour. Sera-ce en plein midi ou bien à la nuit close ? Sur un chemin, au creux d'un bois, ou bien assis au coin de l'âtre, dans la masure qui me sert désormais de  refuge ? Qu'importe ? Je ne crains rien car je sais que les jours sont comptés désormais, et que, quoi qu'il advienne, il saura me trouver dans ce canton caché du monde où il a choisi de me garder en vie. Ce plô qui  m'a vu naître, grandir, et où se sont déroulés les jours bénis de mon enfance, les meilleurs qu'il m'ait été donné de vivre durant ma courte vie. Tout ce que j'ai pu voir durant mes longs périples me conforte dans ma résolution. Le monde est effondré. L'horreur partout. La catastrophe irrémédiable. C'est donc de ce masage de Bourion, ce plô encore verdoyant, entouré de  landes et de bois qui domine l'ancien village de Vabre et l'étroite saignée du Gijou, la rivière vivante qui serpente dans la vallée que je commence, ce jour, samedi 22 avril 2084, ce  livre de raison pour consigner et porter témoignage des choses  qui se sont passées, des choses que j'ai vues, des tribulations qui m'ont été données de vivre afin d'attendre ici que s'accomplisse les prophéties. Et c'est pourquoi, en dépit du malheur, de l'horreur, du désastre, de la disparition de tous les miens, je suis sans agitation et sans crainte. Apaisé et serein, confiant dans l'attente de l'heure. Accomplissant les mots de l'Ecriture, faisant selon Sa volonté, en bénissant le sort qui m'est échu. Nul tremblement, nul doute ne m'habite. Mon âme est limpide comme l'eau de la source, car j'ai foi en sa Parole de justice, moi Enoch, de la descendance d'Elie, le fils puîné de Samuel et de Marie, moi l'humble serviteur, qui demeure soumis dans Sa main.

 

 

L'ILLUSTRATEUR DE COUVERTURE PAR MICHEL CALS :

Abbès Saladi

Abbès Saladi

1950- 1992

 Au début des années 80, je vivais à Marrakech. J'enseignais le français au lycée Mohamed V, sur Bab Ghmat, et il m'arrivait de fréquenter dans le quartier du Guéliz, une galerie" Aux Arts islamiques" , tenue par un vieux monsieur, ancien proviseur, qui m'éclairait de ses conseils :"Achetez-ça me souffla-t-il, un jour, en me montrant un tableau de modeste format, une aquarelle, sur papier Canson, encadrée, sous-verre, représentant une scène étrange, colorée, onirique, qui me séduisit aussitôt.

 "C'est étonnant n'est-ce pas ? Je n'ai jamais vu une chose pareille. Il s'appelle Saladi. C'est un jeune  Marrakchi.  Un autodidacte. Il a fait des études de philosophie. Il été interné en hôpital psychiatrique. Il est pauvre, inconnu, mais je ne doute pas une seconde, qu'un jour, il sera considéré  comme l'un des plus grands plasticiens de sa génération. C'est un visionnaire qui a su transcrire  son univers  intérieur, rendre visible l'invisible! "

J'ai acheté le petit tableau pour une poignée de dirhams. Saladi est mort peu de temps après. A 42 ans. Le vieux galeriste français du Ghéliz avait vu juste. Sa notoriété est aujourd’hui immense. Le petit tableau de Saladi ne m'a jamais quitté depuis. Il m'a accompagné, dans toutes mes pérégrinations, sur l'autre versant de la terre. Il n'a jamais cessé de me fasciner, de susciter l'interrogation, de déployer son mystère… jusqu'à ce qu'il trouve sa justification sur la couverture de ce livre.

 

Enoch en e-book

 

 

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